Pour son premier enregistrement, Arthur Stockel revisite les concertos et le Quintette de Weber dans leur version originale, restituant toute la théâtralité de la clarinette, première héroïne romantique du compositeur. Entre ardeur, tendresse et douleur, il explore leur lien à la vocalité, porté par l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Leo McFall et le Quatuor Hanson.
La première héroïne romantique de Weber est sans aucun doute la clarinette. Dix ans avant Max et le Freischütz, Weber compose ses deux concertos et entame le Quintette. Trois chefs-d’œuvre qu’il dédie au virtuose Baermann, qui remaniera sensiblement la partie de clarinette des concertos dans son édition, passée la postérité.
Pour son premier enregistrement, le clarinettiste Arthur Stockel retourne aux sources des partitions originales. Plus dépouillée, la partie soliste met en évidence le lien de ces pièces avec l’imaginaire dramatique du compositeur. Nourri par le lied et l’opéra, Arthur Stockel explore leur rapport à la vocalité et offre à son instrument un rôle tout weberien, entre ardeur, tendresse et douleur. À ses côtés, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dont il tient depuis 2019 le poste de clarinette solo, le chef Leo McFall et le Quatuor Hanson lui répondent, avec espièglerie (menuet du Quintette), fougue ou grandeur (premier Concerto)
Concerto pour clarinette n° 1 en fa mineur op. 73
I. Allegro
II. Adagio ma non troppo
III. Rondo. Allegretto
Quintette pour clarinette op. 34
I. Allegro
II. Fantasia. Adagio
III. Menuet
IV. Rondo. Allegro
Concerto pour clarinette n° 2 en mi bémol majeur op. 74
I. Allegro
II. Romanza. Allegretto con moto
III. Polacca